Le domaine de fabadel

Le domaine de fabadel Fila Brasileiro

Fila Brasileiro

origine et histoire

Que les grands molosses exigent un vaste espace, une nourriture aussi bonne qu'abondante et un maître sûr de son autorité n'empêche pas que ces géants canins, et plus spécialement les spécimens les plus exotiques d'entre eux, attirent toujours des amateurs.

Le fila n'est pas un autochtone du brésil puisqu'il est issu des molosses amenés sur le continentsud-américain par les colons européens. Ainsi, dérive-t-il peut-être des gros chiens de garde et de combat, connus sous le nom de chiens des Açores, qui accompagnaient les portugais lorsque ceux-ci s'installèrent dans la région, dès le milieu du XVI° siècle.

La première mention historique concernant des chiens de ce type date de 1663, année ou l'on importa un grand nombre de chiens de combat pour repousser les hollandais venus envahir le brésil.

plus tard, les descendants de ces chiens furent sélectionnés et améliorés en vus d'une utilisation plus spécifique, et il est certain que différentes races provenant d'europe traversèernt à leur tour l'océan  pour contribuer à cette évolution. Peu à peu, il se dégagea de ces croisements un type canin parfaitement  adapté aux tâches que l'on attendait de lui.

Il s'agissait tout d'abord de porsuivre les esclaves en fuite. En effet, dès le XVI° siècle, les portugais avaient entrepris le culture massive de la canne à sucre, ce qui exigeait une main d'oeuvre abondante que l'on faisait généralement venir d'afrique. Les molosses étaient requis en grand nombre sur ces exploitations, que ce fût au brésil, à cuba, ou les espagnols avaient de terrible perros de sangre ( chien de sang), ou même dans le sud des éttas-unis. Par ailleurs, il est probable que ces chiens ont aussi largement aidé a refouler les indiens au plus profond de l'amazonie.

On confia également à ces chiens la protection des troupeaux, en particulier contre le jaguar. Tenant un rôle analogue à celui des grands chiens de montagne, qui devaient défendre les bêtes contre les loups, les ours et autres maraudeurs, ils étaient aussi bouviers.

C'est encore ce type de chien qui servait d'auxiliaire pour la chasse, nocturne en général du jaguar. L'ancêtre du fila nommé pour cette raison ONCEIRO (onca est le nom d'espéce de jaguar) devait attaquer le fauve, mais surtout le pister.

Les divers apports qui permirent la naissance du fila furent donc choisis et dosés en fonction des qualités exigées pour ces emplois. On utilisa principalement le mastiff anglais et des dogues analogues, c'est a dire des chiens très dissuasifs par leur stature,  d'un courage à oute épreuve, voire fort agréssifs, capables de faire rentrer dans le rang tout boeuf récalcitrant, et qui oseraient affronter le plus grand prédateur du continent, le jaguar, ce carnivore ressemblant à la panthère et dont le poids peut atteindre 125 kilos.

En outre, l'aptitude du fila a pister les esclaves fuyant les plantations de l'état de sao paulo ou les mines d'or et de diamant du minas gerais indique que parmi les ingrédients qui sont entrés dans la composition de ce chien se trouve une race au flair d'une extrême finesse. Il s'agit en l'occurence du blood-hound, un chien qui a été fréquemment employé dans les chasses à l'homme, car, même s'il n'est en général pas agressif, son volume imposant, son faciès rébarbatif et sa voix puissante suffisent pour impressionner.

Le fila est donc certainement issu de croisements entre dogues et bloodhound, et son aspect le révèle d'ailleurs parfaitement. En effet, par sa taille et par son poids, il s'apparente aux molosses, et , e, des raison des abondants replis de sa peau à la face et à l'encolure ainsi que de sa voix, typique des chiens courants, il rappelle le limier.

Mais l'apport de ces deux races, réputées peu dynamiques, ne suffisait sans doute pas à faire un chien très vif, malgré l'activité qu'elles devaient montrer à l'époque au XIX° siècle. Aussi, on introduisit également un peu de sang bulldog, cet animal employé dans les combats contre les taureaux, qui ressemblait plus au staffordshire-bull-terrier actuel qu'au compagnon favori de churchill. Le bulldog ancien était un chien très souple, audacieux, vif et entreprenant, faisait montre d'un courage au moins égal à celui du mastiff ou du bloodhound.

Il est a noter que, à la fin du XIX° siècle, les britanniques avaient utilisé un mélange de races assez comparable pour créer un chien capable de traquer les braconniers. Ce chien porte le nom de bullmastiff, et il se distinque aisément du fila par le fait que l'infusion de bloodhound fut beaucoup plus discrète chez le chien anglais que chez le chien brésilien.

Le fila se raréfia progressivement au brésil avec l'abolition de l'esclavage et la diminution du grand nombre des jaguars, mais la race était parvenue a une grande homogénéité puisque l'on avait projeté un standard.Vers 1940, on put craindre sa disparition, aussi des éleveurs brésiliens entreprirent-ils de sauvegarder leur chien de garde national. Le fila fut reconnu par la fédération cynologique internationale en 1946, et, en 1954, fut créé le club brésilien de la race.

Depuis lors, le fila dont le nom vient de filar, qui signifie garder est de plus en plus apprécié dans son pays. Ainsi il a été choisi comme chien de garde par l'armée et la police brésiliennes. Pourtant, les brésiliens ont depuis longtemps adopté d'autres races de chiens de gardes et de défense: deux des plus réputées sont le dobermann et le boxer, dont l'élevage a atteint, outre la quantité, une excellente qualité. Le fila doit d'ailleurs faire face à une rude concurrence de la part des hciens de défense germaniques, cra c'est leur programme de travail, le schutzhund, ou les épreuves d'obéissance, de mordant et d'assouplissements ont le même importance.Ces performances sont d'ailleurs étonnantes pour un molosse, car trés peu de chiens de gabarit semblable seraient  capables d'accomplir les mêmes exploits.